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La paracha Choftim (Deutéronome / Dévarim), littéralement « les juges », est un texte indubitablement juridique et d’une grande modernité.

Le judiciaire : Moïse enjoint aux hébreux de nommer des juges et des officiers de police intègres dans chaque cité. « C’est la justice que tu poursuivras », commande-t-il et celle-ci devra être rendue sans corruption ni favoritisme. Concernant la procédure, les crimes font l’objet d’investigations méticuleuses et des preuves doivent être systématiquement réunies et soigneusement examinées. Il faut aussi que deux témoins crédibles soient entendus pour qu’un suspect soit reconnu coupable et qu’une sanction puisse être prononcée. Les témoins malveillants devront subir la peine qu’ils ont cherché à infliger à l’innocent. Les juges sont choisis parmi chaque génération et ont pour mission d’interpréter et d’appliquer les lois de la Torah.

L’exécutif : Parallèlement au système judiciaire, un roi doit être nommé et soumis à des règles spécifiques dont le but est d’éviter que ses fonctions ne le conduisent à s’affranchir des commandements bibliques par orgueil. Les lois bibliques sont les premiers remparts contre la tyrannie et l’absolutisme.

La responsabilité : Le texte contient la loi de la Eglah aroufah, terme qui désigne la procédure à suivre lorsqu’un cadavre, dont le meurtrier est inconnu, est trouvé dans un champ. La Torah crée ici une responsabilité collective qui est engagée pour tous les crimes commis et que la communauté n’a pu empêcher.

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Bonne rentrée spirituelle à tous et chabbat chalom !